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Photo du rédacteurJean-François Lefèvre

N°11 - Selon une étude Ipsos, deux salariés sur trois disent aller au travail mécaniquement, sans enthousiasme ou à reculons. La gestion du stress est au cœur du sujet : ça vous étonne ?



Gestion du stress

La gestion du stress et l’absence de joie et d’énergie au travail expliquent largement cette situation.


Cette étude IPSOS indique qu’un personne sur deux déclare être stressée au travail. Pourtant le stress ponctuel est un mécanisme positif qui nous permet de trouver des solutions, de faire face à une situation nouvelle.

 

A la base, le stress ponctuel est une réaction normale et naturelle mise en place par le corps pour faire face à un danger. Le stress entraine des réactions automatiques d’adaptation pour assurer la performance et la survie. 

 

Au cours de l’évolution de l’Homme, pour survivre à un événement dangereux, notre système nerveux a développé des mécanismes qui déclenchent, de façon automatique, une cascade de réactions chimiques en dehors de tout contrôle de la pensée. A chaque obstacle surmonté, notre organisme apprend ou trouve des solutions et fait en sorte qu’à la menace suivante la réponse soit plus rapide, efficace et sans stress ! Ce stress que nous croyons notre ennemi est en fait notre allié et une source de progrès.

 

Face à un événement dangereux, réel ou ressenti, notre cerveau décide de fuir ou d’attaquer. Un stress est généralement un événement de courte durée qui se conclut par le retour à une situation d’équilibre dite « normale ».

 

Les difficultés arrivent lorsque le stress dure, quand il devient chronique. Les déséquilibres perdurent et le corps s’épuise à tenter de les rétablir.

 

Le stress chronique, en revanche, s’est développé depuis une cinquantaine d’années. Il est lié à un mal-être physique, psychologique ou émotionnel et peut conduire au burnout.

 

Les facteurs de stress ont évolué, passant de dangers purement physiques à des dangers sociaux, notamment psychiques (décès, divorce, perte d’emploi, mariage, retraite, conflits, hyper connectivité, pression au travail, etc). Ce n’est, là, plus une question de survie mais le cerveau ne sait pas faire la différence entre un stress physique et un stress psychologique. Il déclenche toujours les mêmes cascades de réactions chimiques :

 

  • La phase d’alarme est une réaction immédiate qui a pour fonction de mobiliser rapidement les ressources de l’organisme (en particulier le sucre pour une réponse physique immédiate et intense). Une fois le danger passé, le corps met en œuvre des mécanismes physiologiques permettant de retrouver un état d’équilibre.

  • Si la menace dure ou si les facteurs de stress se succèdent trop rapidement, le corps doit alors maintenir son effort face au danger (présumé ou réel) en continuant à mobiliser les ressources (sucre, graisses, etc). On entre alors dans la phase de résistance qui peut durer plusieurs jours, des semaines, tant que l’agent stressant est présent.

  • Enfin, la phase d’épuisement survient quand nous sommes constamment sous pression et que les ressources mobilisables sont épuisées. Se développent alors divers symptômes physiques conduisant au burnout, se traduisant par de l’hypersomnie et un abandon des forces.

 

Chez l’homme moderne, le stress est présent plus que jamais car les facteurs de stress ponctuels sont devenus chroniques et les réactions standard (fuite ou lutte) ne sont plus possibles. Le stress chronique est le véritable ennemi de notre santé physique et mentale. Pour être positif, le stress doit rester ponctuel.


Vous pouvez agir sur votre stress en agissant sur votre alimentation, votre activité physique et votre état psycho-émotionnel.


Selon une étude publiée par Harvard en 2003, le docteur Benson indique que 80% des consultations médicales sont liées au stress. Bien que le rôle exact du stress dans la maladie chez l’humain soit assez méconnu, il est clair qu’il peut occasionner certaines affections en inhibant temporairement des éléments du système immunitaire et en ralentissant les processus de digestion. Les troubles liés au stress sont notamment :

  • Physiques : migraines, tensions musculaires (nuque, épaules, dos), boutons, rougeurs, troubles digestifs, maux d’estomac, palpitation, douleur dans la poitrine, etc.

  • Psychologiques : difficulté de concentration, indécision (même pour choses sans importance), troubles de la mémoire, etc.

  • Émotionnels : Irritabilité, mauvaise humeur, état déprimé voir dépressif, perte de confiance et de respect de soi, sensation d’épuisement, manque d’enthousiasme, etc.

  • Comportementaux : trouble du sommeil, consommation accrue d’alcool, baisse de l’appétit sexuel, refus de la compagnie d’amis, difficultés à se détendre, etc.

 

Pour éviter de basculer dans le stress chronique, je vous conseille, pour la gestion du stress, de consulter, par exemple, un naturopathe qui vous accompagnera notamment dans le domaine de l’alimentation, de la pratique d’une activité physique et

 

Vous pouvez aussi choisir d’exclure le stress chronique de vos futures activités professionnelles. Oui c’est possible et en plus vous l’expérimentez déjà !


Le stress apparaît donc chez une personne dont les ressources et stratégies de gestion personnelles sont dépassées par les exigences qui lui sont posées. Il s’agit d’une sollicitation à laquelle, elle pense, à tort ou à raison, ne pas être en mesure de répondre.

 

Et pourtant, lorsque vous pratiquez vos activités favorites (un hobby le plus souvent), vous posez-vous la question de savoir si vous allez être en mesure de faire face à ce nouveau défi qui se présente à vous ?

 

Généralement, jamais (où alors changez de hobby !). C’est en effet une activité que vous avez choisie, dans laquelle vous utilisez et faites progresser vos compétences, qui vous procure de la joie et vous donne de l’énergie, que vous êtes prêt(e) à pratiquer dans n’importe quelles conditions, dans laquelle vous perdez la notion de temps tellement elle vous absorbe et pour laquelle vous acceptez les feed-back car ils vont vous permettre de vous améliorer.

 

Et si vous recherchiez une activité professionnelle qui combine ces mêmes sensations ?

 

Vous allez me dire que c’est impossible ! Et pourtant, les personnes les plus performantes et engagées que vous connaissez dans leur environnement professionnel ont réussi cet exploit.

 

Pourquoi pas vous ?

 

Allez, de l’audace, osez penser que votre activité professionnelle peut vous apporter de la joie et de l’énergie.


La première séance est offerte !


Jean-François


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